Genève et Calvin sont indissociables. Durant les 26 ans de sa présence dans la ville, le Français y a exercé une influence majeure. Il a fait d’elle un lieu à partir duquel la Réforme a rayonné en Europe puis dans le monde. Il y a écrit quelques-uns de ses textes majeurs, prononcé plusieurs milliers de prédications, installé une académie et développé une organisation de l’Eglise qui fait encoure aujourd’hui référence.
Cette salle présente quatre portraits du Réformateur réalisés par un de ses étudiants qui le croque pendant un cours et par les peintres Joseph Hornung, Albert Anker et Ferdinand Hodler. Ce dernier le situe dans la cour du collège du même nom. Genève y est représenté par le grand portrait de Michel Roset, un homme politique qui a su diriger une cité confrontée à de nombreux bouleversements religieux, démographiques et culturels.
Plusieurs portraits rares de contemporains apparaissent sur les cimaises, les fidèles Théodore de Bèze, Guillaume Farel et Pierre Viret, mais aussi les opposants, Michel Servet dont on peut lire une lettre émouvante rédigée dans sa cellule quelques semaines avant son exécution, et Castellion qui, de Bâle, condamne cette mise à mort et le rôle joué par son ancien mentor.
Et aussi bien sûr, l’œuvre majeure de ce dernier et par extension l’une des plus importante de la tradition protestante, l’Institution de la Religion chrétienne dans sa première et sa dernière version, en première édition l’une et l’autre.
Oeuvres animées grâce à la réalité augmentée
Tout au long du parcours permanent, 15 oeuvres majeures du musée prennent vie pour aider les visiteurs à décrypter leur contexte et leur histoire. A découvrir ci-dessous l’animation du tableau Calvin et les professeurs dans la cour du collège de Genève du peintre suisse Ferdinand Hodler ©Musée d’art et d’histoire